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« TRANSMISSION »

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Takim Aboudou Hassani / Enzo Accardi, Daniel Milteberg & Pierre-Etienne Ursault / Rudy Ayoun / Myrtille Breton & Nina Celada / Thomas Bataille / Nour Cheddade & Tom Dunbar / Eleonor Klène / Lena Fillet / Léa Dey / Primavera Gomes Caldas / Alice Griveau / Laure-Hélene Guillaud / Charlie Jeffery / Clara Marciano / Gregoire Mazeaud / Aurelien Meimaris, Kevin Cardesa & Tom Rider / Clémence Mimault / OMA / Christophe Pérez / Fred Pradeau / Jo Puertas / Julian Ratinon / Manuela Rossler / Jean-Baptiste Sauvage / Axel Schindlbeck / Colette Youinou.

Photos Marc-Antoine Serra

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D’abord un quartier, son voisinage, sa routine, ses milliers de parcours silencieux, puis une rue, un boulevard arpenté chaque jour comme hier, où les histoires s’écrivent, s’oublient et sont remplacées par d’autres, où l’intime, s’arrête parfois sur le pas d’une porte pour mieux reprendre trois mètres plus loin, où le boulanger devient, le temps d’un soir, mécanicien pour aider le voisin du haut ou galeriste pour dépanner, le temps d’une biennale.
La première biennale d’art contemporain de Marseille s’inscrit dans la temporalité d’un quartier, avec la volonté de se lier à ses habitants, aux histoires individuelles, de favoriser la rencontre, le croisement; de voyager aux rythmes de chacun, et de venir s’insérer dans des tranches de vie, quelqu’ en soit l’échelle.

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Elle se veut aussi hors white cube, ancrée dans un quotidien au plus près du public du PAC, où l’incongruité parfois de chaque lieu d’exposition n’enlève pas moins à la pertinence de celui-ci et où chaque choix de commissariat offre de nouveaux formats d’expositions.

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Solo show dans appartement intimiste ou funambule sur béton, ce sont 36 artistes, étudiants et professionnels de l’École supérieure d’art & de design Marseille-Méditerranée, sous la direction du galeriste Arnaud Deschin, qui vont investir le quartier Longchamp et proposer une multiplicité d’expériences à vivre, à voir et à raconter au voisin d’en bas quand vous le croiserez!

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UNE IDÉE ET UN COMMISSARIAT DE ARNAUD DESCHIN
CO-PRODUCTION: ESADMM / LA GAD MARSEILLE
VERNISSAGE SAMEDI 7 MAI 2016 DE 16H A 21H au 32 boulevard Philippon

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BIENNALE MARSEILLE LONGCHAMP N°1

OUVERTE DU JEUDI 5 MAI AU SAMEDI 28 MAI 2016
VISITE DU LUNDI AU SAMEDI DE 14H A 19H SELON LES LIEUX

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ADRESSE : RUE ESPERANDIEU / AUTOUR DU PALAIS LONGCHAMP / METRO LONGCHAMP

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CETTE PREMIERE BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN DE MARSEILLE EST INSCRITE DANS LE CADRE DU PRINTEMPS DE L’ART CONTEMPORAIN 2016 DU RÉSEAU MARSEILLE EXPOS.

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EXPOSITIONS HORS « WHITE CUBE » À DÉCOUVRIR CHEZ LES COMMERCANTS ET DANS L’ESPACE PUBLIC.

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Lien vers l’album photoreporage sur la page La GAD Marseille facebook, clic ici

Lien vers l’event BML clic ici

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Ouverture spéciale pendant le printemps de l’art contemporain Marseille, ce jeudi 5 mai dès 10 heures, et fermeture samedi 9 mai à 22 heures.
Vernissage point rencontre bar au cane bière, 32 bd Philippon, entre 16 et 21 heures. performance OMA vers 20h
After à la friche projet Jean-Baptiste Sauvage.
certaines œuvres chez les commerçants, ouvert le dimanche et dans la rue sont à découvrir.
informations appelez Arnaud Deschin
T +33 (0)6 75 67 20 96

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Y plus de soleil, c’est la thermocline, [salon des refusés à l’envers]

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CHRISTOPHE PEREZ, ELEONOR KLENE, FRED PRADEAU, LENA FILLET, VERONIQUE BOURGOIN

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VERNISSAGE SAMEDI 7 MAI 2016 DE 16H A 22H

Exposition ouverte du 5 au 7 mai de 11 à 19h

ADRESSE : La GAD 34 RUE ESPERANDIEU 13001 Marseille
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A l’occasion du printemps d’Art Contemporain 2016, dans le cadre de la Biennale Longchamp n°1, Véronique Bourgoin laisse les clefs de sa pièce «Square Galaxy» au galeriste Arnaud Deschin.

Des carrés noirs peints par l’artiste lors du finissage de l’exposition «Trailer#1» ont remplacé ses œuvres originales. Comme les ombres témoins d’une troisième dimension, ces monochromes noirs questionnent le rôle de l’œuvre d’art dans notre quotidien et son devenir et mettent en doute la sensation de l’espace et sa représentation en deux dimensions. Cette œuvre à plusieurs strates est évolutive et à l’occasion du printemps d’Art Contemporain 2016, Arnaud Deschin, maître des lieux, invite deux artistes de l’école des Beaux-Arts de Marseille, à accrocher leurs œuvres dans la pièce de Véronique Bourgoin.

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Y plus de soleil, c’est la thermocline, [salon des refusés à l’envers]
Dans cette biennale hors espaces officiels de l’art, après avoir été « désautorisées » par la
RTM de finaliser notre projet alors entièrement conçu in-situ dans la station de métro
Cinq Avenues – Longchamp, pour nous c’est retour au white cube. Mais pas exactement
celui de la galerie, ni même totalement « white » du reste. Car nous n’exposons pas à la
GAD, d’ailleurs récemment délocalisée à Paris, nous exposons chez Arnaud Deschin.
Chez le galeriste, et dans les réminiscences de l’ancienne exposition, dont les pièces
sont restées accrochées après la clôture de l’évènement, intactes. Parmi elles, l’oeuvre
Square Galaxy avec laquelle Véronique Bourgoin, reproduisant la chambre du galeriste,
avait déjà mis en exergue le fait qu’ A. D. vivait dans ce qui était alors son lieu de
monstration, amenant l’intimité de celui-ci dans l’espace dédié aux accrochages.
Y a plus de soleil, c’est la thermocline
La thermocline est la zone de transition thermique rapide entre les eaux superfcielles et
les eaux profondes dans lequel le soleil pénètre peu. C’est un espace interstitiel,
littéralement « entre deux eaux ».
Dans ce lieu en transition et au statut incertain, nous installons notre agence de voyages
à destination d’un ailleurs quantique. Un futur préhistorique ou l’inverse, peu importe, les
états se superposent. « Station balnéaire Bienvenue Il n’y a plus de soleil, veuillez vous
dorer aux lumières UV » . La bande sonore, telle une annonce tourne sur une platine
vinyle, invitant à une immersion dès le seuil franchi.
« La chambre magmatique est réservée » ; une géologie abstraite invite à nous plonger
dans nos propres cosmogonies. Dans les procédés et dans le sujet des photographies :
les paysages balnéaires à forte minéralité sont composés par strates, montages &
superpositions. Dans la pièce en bois dont le contour semble se cristalliser et la surface
projeter / enregistrer.
Les lumières sont artifcielles et l’inscription néon décryptée est un avatar de soleil
logeant dans CAF/Sécu, l’espace d’attente de Fréd Pradeau.
Mais le petit garçon est un résistant, il n’aura pas peur, il ira se baigner, narguer la nuit
noire, la transpercer de son regard d’inspires, et il fnira pas attirer le soleil.
Car si « l’obscur poursuit sa mutation
l’épidémie se contre
[…]

Inventons l’aube
Vers Aurore, back Zénith
En connection cosmo-tellurique »